C’est l’histoire d’une adulte qui raconte son enfance :
À neuf ans, elle s’appelle encore Marzia, comme sa tante, morte. Mais ça elle ne le sait pas, à neuf ans elle ne sait même pas qu’elle a une tante, motus, secret, caché. Un soir elle trouve un bracelet sous la baignoire, un bracelet très chic, sur-lequel est gravé "Marzia".
C’est évident, c’est un cadeau pour elle. Pourtant Marzia est incapable de montrer le bracelet à ses parents, elle redoute quelque chose, mais quoi ? Elle va donc mener son enquête et petit à petit, elle remet le puzzle en place. C’est sûr, il y a un fantôme à la maison, et il va falloir s’y frotter et écouter ce qu’il a à nous raconter. La mort ? Même pas peur ! Enfin juste un petit peu.
« Autour de Marzia », se construira comme une enquête avec :
- Une héroïne
- Des parents
- Nonna, la grand-mère
- Un trésor
- Quelques photos
- Une morte
- Une île lointaine
et surtout l’acharnement de Marzia dans sa quête de vérité et sa résolution libératrice. Tout ce qui compose un récit d’aventure.
Parce qu’il s’agit bien d’une aventure, qui commence dans la salle de bain, passe par la cour de récré, fait un détour dans la chambre et nous emmène dans la forêt.
Une grande aventure familiale, une épopée du quotidien.
Tirer le fil d’une vie oubliée, ouvrir une porte sur cette mémoire inconsciente qui est en chacun de nous et qui fait ce que nous sommes.
Note d'intentions
Je suis hantée par le secret.
J’ai vu une multitude de films documentaires autour de cette thématique,
j’ai écouté des voix de femmes et d’hommes à la radio,
tourné des pages et des pages, suivi des milliers de lignes.
Toutes et tous racontaient combien elles, ils s’étaient démenés avec leurs fantômes et leurs secrets de famille.
J’en ai écouté, vu et lu autant parce que j’ai grandi dans un secret.
Nous sommes nombreuses et nombreux à en avoir fait l’expérience.
J’ai écouté ces adultes raconter leur peine et leur culpabilité d’enfant et surtout, leur ardeur à percer leur mystère.
Nous avons mis des années les uns et les autres à recoller les morceaux, et à respirer plus librement.
J’ai imaginé une petite fille qui serait plus déterminée que moi enfant, plus forte peut-être, et qu’au milieu du silence et de son mal-être, elle décide, parce qu’elle tombe par hasard sur une pièce du puzzle, de faire exploser le mystère.
Puis j’ai eu envie d’aller voir un peu vers les fantômes.
Parce que les secrets et les fantômes se donnent souvent la main. J’ai imaginé alors une rencontre entre les morts et les vivants.
Marie Salemi